FAQ - Trouble De La Personnalité De Type Schizoïde
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Trouble de la personnalité borderline ?


J'aimerais avoir des infos sur cette maladie. Comment vous a t-elle été diagnostiqué ? Comment y avez-vous fait face ? Avez-vous "gueri" ?
merci pour vos réponses, mais j'aimerais avoir des témoignages de personnes ayant vécu ou vivant cette maladie / ou connaissant des proches dans cette situation.
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La personnalité borderline se dit en français état limite de la personnalité. Ce n'est pas une maladie mais plutôt un type de personnalité.

Les troubles chez ces personnes sont les suivant : mauvaise image d'elles même, auto mutilation, toxicomanie, sexualité déviante, impulsivité, instabilité émotionelle.

Ont ne guérit pas de ce trouble de la personnalité car ce n'est pas une maladie. Par contre ces troubles se calme vers l'âge de trente ans.

Beaucoup de personnes ayant ce type de problème se trouvent en hôpital psychiatrique.


maintenant je vais parler de mon cas. J'ai été diagnostiqué en hôpital psychiatrique, car j'ai été interné pour toxicomanie. ma manière d'y faire face c'est d'essayer d'avoir une image positive de moi, j'essaie aussi de me socialiser le plus possible. Aujourd'hui j'ai trente ans et mes troubles se sont calmés. mais je garde au fond de moi un comportement instable et impulsif.

Pour finir, j'espère avoir répondu le plus simplement possible à ta question.  (+ info)

Quels peuvent être les facteurs déterminant qui peuvent induire un trouble de la personnalité à l'âge adulte?


Je me demande quels sont les causes des troubles psychiques chez les adultes. Quels sont par exemple les facteurs déterminant qui dans l'enfance peuvent engendré ces troubles?
je veux dire par là que même si on a eu dans l'enfance des traumatismes ce n'est pas pour autant que l'on développe un trouble de la personnalité à l'âge adulte. Il y a des enfants heureux, qui peuvent quand même avoir une fois adultes des troubles.

ce que je veux savoir c'est quel peut être la source déterminante dans l'enfance qui peut aider au développement d'un trouble mental.
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la violence verbale et physique, le non-respect de l'enfant à qui on doit le même respect qu'un adulte (à qui il viendrait à l'idée de gifler une personne âgée ? les enfants sont des personnes qui doivent être respectées au même titre que les adultes, et protégés encore plus parce qu'ils sont faibles - la loi le prévoit, pourquoi pas les principes d'éducation ?).

ne pas respecter un enfant, le manipuler, lui mentir, ne pas s'adresser à lui correctement (même pour son bien, sous prétexte d'éducation) et/ou le frapper, sans qu'il ne sache, au moment où l'on se comporte de cette façon avec lui, que ces actes sont inadmissibles, engendrent, chez l'enfant (et chez l'adulte qu'il deviendra plus tard) des traumastismes.

le fait que ces actes et les sensations qu'il a ressenti à ce moment n'ont pu lui être expliqués, ou sa frustration de ne pas avoir pu exprimé son ressenti d'alors, se grave dans son inconscient et engendre des névroses.

la seule façon de résoudre ces névroses et les troubles psychiques qui se manifestent plus tard, à l'âge adulte, est de décourvir ces traumatismes, se les remémorer, les ressentir et en faire le deuil. puis de découvrir le vrai moi qui n'a pu complètement se libérer dans l'enfance. ça prend du temps. et c'est difficile, souvent impossible de pouvoir le faire seul.

il faut aussi, parfois, pouvoir sonder sa famille sur son enfance.

il ne faut pas croire que parce qu'on a une vision merveilleuse de ses parents qui sont gentils, bien élevés, patients, corrects, généreux, etc. qu'on ait été à l'abris de ces formes de violence et de non-respect. elles peuvent s'être traduites dans l'enfance par des interdits systématiques, des apprentissages trop jeunes de choses bien inutiles dans la vie d'un enfant, des témoignages d'affection trop étouffants (qui ne respecte pas la personne de l'enfant)....  (+ info)

Trouble de la personnalité Borderline?


Une personne proche dans votre entourage souffre-t-elle de cette maladie ? Comment réagissez-vous quand cette personne "pète les plombs" ?
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moi j'ai l'impression ke ma soeur est borderline elle passe du rire a la dépression qd c kom ca je pars jusqu'a ce qu'elle redevienne "normal"  (+ info)

Je suis atteint de trouble de personnalité limite dite boderline.?


Ceci a été diagnostiqué il y a 2 ans. On me conseille de me faire suivre par un psy, mais j'en suis incapable. Je ne fais que pleurer ou avoir des crises de rage à chaque fois que je la vois. Cette maladie détruit ma vie ainsi que ceux que j'aime, surtout celle de ma fille de 3ans. Elle ne comprend pas pourquoi je fais ces gestes de colère et les repète à la garderie, donc il y a eu une plainte au département de protection de la jeunesse. Je risque de perdre ma fille à cause de mes comportements agressifs. Craignez rien, je ne frappe pas ma fille. C'est juste que j'explose à la moindre frustration ou problème qui n'est pourtant sans gravité, mais cette maladie nous fait voir les choses pire que c'est. Je voudrais savoir si il y en a qui sont atteint de cette maladie, si oui, que faites vous pour vous en sortir?
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J'ai 25 ans et je connais bien ce diagnostique parce que c'est le mien.Je pense qu'il faut absolument que tu parles de ta colère à ta psy ,et elle doit sortir,il ne faut pas avoir peur d'elle.J'ai eu un double suivi psychologue et psychiatre et je peux te garantir que sans un tel suivi j'aurais jamais pu m'en sortir.Ne te limite pas à ce diagnostique,va de l'avant et surtout fais -toi aider,ne reste pas fixer à ce diagnostique...y a bien pire...je me dis parfois que je préfère être ainsi que d'être schizo..Ce diagnostic n'est pas une fatalité, il est lourd à porter mais on a des qualités qui prédominent ..çà il faut ne pas l'oublier.Tu n'es pas que çà,tu es certainement une nana super mais tu ne le sais pas encore.
Personne ne pourra faire les choses à ta place,cela demande bien du courage c'est pour cela aussi qu'il faut se faire aider.
J'ai eu 10 ans de traitement tous les jours,maintenant j'ai pu réussir à m'en passer grace à mon psychiatre parce que j'étais prête et quand c'est nécessaire j'en reprends c'est pas une fin en soi.
Il est vrai que cette maladie nous fait voir les choses bien pires qu'elles ne peuvent l'être parfois..c'est trés bien de le savoir dèjà!
Pour ta fille ,je pense qu'il serait bien de lui dire quand elle est présente lors de tes colères que ce n'est pas de sa faute.
J'ai appris à me contrôler aussi,je suis beaucoup moins "caractérielle "qu'avant,je peux désormais plus me contrôler ,du moins je "pète" mon cable chez mon psy et c'est trés bien comme çà c une trés bonne soupape!
Je pense qu'il n'y a pas de secret il faut que tu parle,que tu sorte de toi tout ce que tu as accumulé..çà peut faire peur et sembler long mais on se sent tellement léger aprés et mieux dans sa peau.
Continue ta psychothérapie ,fais le pour toi et tu verras ta fille se portera d'autant mieux.
Si tu veux on peut en parler plus personnellement,si tu sens que çà pourrait t'aider.
Courage  (+ info)

Le trouble de la personnalité histrionique peut-il mener à un internement forcé ?


Yaa !

Si cas avéré, le trouble de la personnalité histrionique est-il un juste motif pour contraindre quelqu'un à l'internement psychiatrique ?
Et très généralement, dans quel(s) cas prend t’on la mesure d’ hospitalisation sans consentement de l‘ intéressé(e) ?
Ces infos serviront à une fiction donc d’avance :
Arigato gozaimasu !
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on ne parle plus d'internement mais d'hospitalisation sous contrainte...

ces hospitalisations sous contraintes représentent moins de 1 % des hospitalisations en France et concerne et concernent surtout le secteur psychiatrique

il en existe 2:
- l'hospitalisation d'office (HO) qui permet d'hospitaliser une personne dont le comportement menace l'ordre publique
- l'hospitalisation à la demande d'un tiers (HDT) qui permet d'hospitaliser une personne qui n'est pas en état de consentir aux soins.

Dans les 2 cas il faudra 2 certificats médicaux de 2 médecins n'ayant aucun lien entre eux et le patient ainsi qu'une demande de tiers pour l'HDT (famille, voisin, proche,...) ou un arrêté préfectoral pour l'HO.

Un patient histrionique (ou plus probablement une patiente histrionique) pourra relever d'une hospitalisation sous contrainte si son comportement l'exige:
- exemple: mesure d'HDT pour une tentative de suicide par IMV (ingestion médicamenteuse volontaire) où il faut "protéger" la patiente ou mesure d'HO en cas de crise clastique hétéroagressive...

En somme ce n'est pas la pathologie qui créé le motif mais le trouble du comportement secondaire...

bonne écriture  (+ info)

Je viens de me diagnostiquer un trouble de la personnalité Borderline, que faire?


Bonjour

Je sais depuis un moment que quelque chose ne tourne pas rond chez moi. A force de chercher les differentes pathologies possibles, je viens de decouvrir la pathologie qui me correspond le mieux: le trouble Bordeline (7criteres sur 9)

Je n'ai pas confiances en les Psychiatres De plus mes parents ont acces a mon compte en banque et se rendrait compte que je vois un psy, ce qui serait vraiment merdique vu le comportement "protecteur" et "inquisiteur" de ma mere. Sans compté l'image péjorative que donne le fait d'aller voir un psychiatre. J'ai deja pa bocoup d'amis...

Je suis deja allé voir un psychologue a 14ans, j'ai arreter apres 3 seances car ma mere me rendait la vie impossible pour savoir ce ke le psy m'avait dit et ce que j'avais fait pendant la séance.

J'aimerai savoir comment attenuer ces troubles, sans medocs ni théraphie, cad regle de vie élementaire a suivre, petit trucs "magiques" afin de rendre la vie de mes proches (et la mienne) + agreable.

Merci d'avance
bien sur si l'internement psychiatrique est inevitable, je me ferait une raison ;) mais d'ici la....
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déjà tu ne peux pas te diagnostiquer toi même borderline. Seule un spécialiste pourra te dire de quoi tu souffres exactement. Quand aux psy tu peux en voir gratuitement au CMP de ta ville (par contre le temps d'attente est souvent long).
Maintenant si tu es vraiment Borderline sache que ça fait 5 ans que je souffre de cette maladie et que je n'en suis toujours pas sorti.  (+ info)

Quels sont aujourd'hui les traitements les plus adaptés à trouble de la personnalité limite ?


"à un" — c'est l'émotion ;)
C'est moins léger qu'une question au rayon des "futilités", hein !
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Dépend de comment se traduit ce trouble : peut-être tendances à dominante plutot dépressive ou cyclique ou psychotique, voir (!!!pour certains ...) épisodes schizo (Halus). Dans tous ces cas, même si le trouble est léger, le mieux est de voir un spécialiste psychiatre si c'est vraiment un frein à la qualité de vie, à l'hôpital par exemple. Un traitement adapté, suivant la tendance, peut être prescrit si tu le souhaite, j'insiste bien. Profite Evidemment pour poser des questions. Si les troubles sont relativement légers, le traitement sera d'appoint aux moments des troubles, ou de maintenance avec une dose minimum. Il faut pas en être complexé. Il vaut mieux assumer rapidement et éviter au plus tôt tous les désagréments futurs. CA EN VAUT VRAIMENT VRAIMENT LE COUP, le traitement ne sera pas forcément perpétuel, ça te permettra de mieux te connaitre du même coup !

Quoi qu'il en soit, surtout si le trouble est léger, Il est toujours possible, par l'alimentation et de manière significative, d'améliorer un état de sensibilité émotionnelle relativement léger, d'abord parce que l'on se fait du bien puis parce l'état mental est lié à l'état physique .... EX : LES POPULATIONS QUI MANGENT BEAUCOUP DE PRODUITS MARINS SONT PLUS ZENS QUE LES AUTRES ET VIVENT AUSSI PLUS LONGTEMPS QUE LES AUTRES EN MOYENNE ... ce n'est pas seulement une légende.

Par ailleurs, il serait faux de se dire que le poisson (ou autres produits de la mer) est forcément plus cher que la viande blanche ou rouge : pour preuves on trouve des produits à base de poisson, de crabe, de crevettes, surtout au rayon surgelé/congelé qui sont à des prix comparables aux steaks hachés les moins chers ...
Donc le principe est de manger des poissons et autres produits de la mer tous les jours et toute sa vie, pour être plus zen : premiers effets après 1-2 mois.
Mais attention ça ne peut remplacer un traitement de la médecine conventionnel s'il est nécessaire. Par contre, et c'est déjà beaucoup, ça facilitera probablement significativement les choses !


Tous les infos diet-pratiques sur le site suivant :

http://www.passeportsante.net/Fr/Accueil/Accueil/Accueil.aspx

Voir Oméga, huile de poisson, les palmarès de l'alimentation, magnésium, etc. que du bonheur en pages web, et biensûr après coup dans l'assiette ...


Infos "borderline" sur le site doctissimo :

http://recherche.doctissimo.fr/sitesearch/consult5/index.php?mid=59e08fc17244eda3c72e62c4ab48cb36&l=fr&collid=10000


En terme de traitement : Zyprexa est une possibilité pour de multiples pathologies, dose basse, voir minimum pour des troubles moyens à légers. Le lithium une autre .... Etant donné la grande subjectivité d'appréciation du truc, seul un médecin psychiatre est habilité à prescrire un traitement adapté au troubles !!!!!!! Vas-y, il suffit d'être posé et ouvert d'esprit, de toute façon c'est gratuit et sans obligation !  (+ info)

Connaissez vous un trouble de la personnalité appelé "personnalité borderline" ou "etat limite"?


@jules C : J'attends ta réponse avec impatience mon ami l'est sans doute et je t'avoue que c assez difficile à vivre.
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Bonjour,

Juste une petite info d'abord : On parle de structure borderline et de trouble de la personalité ou de personnalité borderline - limite.

La structure c'est comme un squelette, ça ne change jamais, on ne peut pas l'agrandir, élargir le bassin... Les troubles mentales sont souvent passagers se soignent, se guérissent : on peut modifier les muscles la quantité de la graisse, faire un lifting; un jour on grossit de nouveau, c'est plus flexible. personnalité.
Freud à défini des gens à structure névrotiques (normales) et des gens à structure psychose (une part d'entre eux ont une psychose et seul eux peuvent faire des crises de "folie", délire-hallucination). Entre deux il y a la structure limite ou borderline.
C'est très dur de savoir quelle structure on a. Et ça ne sert qu'aux psychanalistes pas à d'autres psy. Il y a en gros 1/3 de la population dans chaque. Il y a des gens avec structure psychotique qui sont professeur d'université et n'ont jamais de maladie mentale, de souffrance et il y a des gens normaux-névroses qui souffrent de terribles angoisses p.ex.
- Les gens qui ont une personnalité borderline ont normalemente une structure borderline. La structure c'est pas ta question, j'en parle simplement parce que même des psychiatres font la confustion.

TROUBLES DE LA PERSONNALITE :
- La personnalité c'est les traits de caractère.
- La classification internationale des maladies retient 10 personnalités différente. P.ex. personnalité paranoiaque, anxieuse, dyssociale (= asociale), dépendante, etc...
- Nous avons presque tous un mélange dans notre caratère, un mélange d'une tendance anxieuse + dépendante p.ex.
- Pour retenir un diagnostic, pour parler d'un trouble de la personnalité il faut remplir certains critères = avoir beaucoup de caratéristiques du trouble.
- Quand ça ressemble à la défition d'un trouble, mais quand même pas assez, on parle de personnalité à traits anxieux.
- Les troubles de la personnalité, comme le caractère d'une personne bien normale, ça ne change que peu au cours d'une vie. En cas de trouble, c'est souvent plus difficile à soigner, ça prend plus de temps que pour changer par exemple une phobie. C'est assez normal, le caractère d'une personne normale ne change pas non plus facilement, il faut une raison très importante, réflechir-philospher sur ce qu'on aimer modifier, ou être soumis à un environ religieux ou culturel qui le nécessitent ou qui le suscite par imitation.
- Par exemple une personne venant d'amérique latine ("mañana", pas de soucis, on fera ça demain, même quand c'est important, en émigrant dans un pays d'Europe comme l'Allemagne, aura tendance à devenir méticuleux, ordré, etc. Attention je ne critique pas l'Amérique Latine, je rêves d'y vivre).

LA PERSONNALITE BORDERLINE.
- Les confusions évoquées plus haut se retrouvent dans le parler habituel des psys par rapport aux personnalité, il y a de nouveau un mélange. C'est tout le monde dans le même sac, "de toute façon les personnalités borderlines sont des emm*** en thérapie" (de nouveau une généralisation abusive).
- La classification intenationale parle de :

PERSONNALITE EMOTIONNELLE LABILE, avec 2 sous-catégories 1) de type impulsive 2) de type borderline.
- Ce qui est commun aux 2 sous-types :
a) tendance à agir avec impulsivité ( sans se préoccuper des conséquences)
b) Humeur instable (N:B : en fonction des événements, c'est différent tu trouble bipolaire où les changements d'humeur surviennent sans raison très particuière, durent de semaines ou des mois, séparés de périodes de stabilité de l'humeur pouvant durer des années parfois, sans médicaments). Ici, l'humeur peut changer plusieurs fois par jour.
c) difficultés à anticiper, donc contrôler la colère --> tendance à la violence, à une réaction explosive (un mot de travers, une critique et ça peut etre l'explosion de la colère immédiate).
Les diffèrences :
1) ce qui prédomine c'est l'impulsivité, l'incapacité à contrôler ses pulsions.
2) ce qui prédomine c'est de ne pas vraiment qui on est, ce qu'on veut, y compris au niveau des préférences sexuelles; avec souvent un sentiment de vide intérieur assez permanent. Dans les relations avec les autres, ce sont volontiers de relations très intenses mais instables, avec la crainte d'être abandonné --> volontiers menaces de suicide ou s'auto-mutiler (quand on est blessé, même une mère ou un ami faché reviendra souvent pour aider / les bordlines ne font pas ça exprès en toute connaissance de cause en général, c'est plutôt l'inconscient qui commande.

A RELATIVISER !!!!!!!!!
- On retient trop souvent la personnalité émotionnellement labile, ou borderline, dès qu'un truc le suggère. Il y a des "borderlines" modérés et des borderlines graves. Exemple au niveau de l'instabilté dans les relations : dans un cas grave, tout le monde est suceptible d'être adoré le matin et détesté le soir. Dans des cas moins graves ce sera plus de l'ordre de admiré à déçu. Ou ne concerne que certaines personnes, ça peut être le partenaire, et c'est volontiers le psychiatre. Ce trouble de la personnalité est fréquent mais je n'ai jamais eu à faire à ces situation auquel tout le monde pense : un jour le psy est le dieu, un autre jour le diable. J'ai eu de rendez manqués ou repoussés, signifiant peut-être que ce jour le borderline me voyait plutôt méchant que gentil.

QUELS TRAITEMENTS :
- Comme déjà dit, surtout dans les cas graves c'est pas évident, le patient ne vient pas, et 2 jours après veut un rendez-vous en toute urgence (cette impulsivité).
- J'ai un collègue qui s'est spécialisé pour les personnalités borderlines, il adore ça, il n'est pas maso, il voit un nombre suffisant de bordeline qui vont clairement mieux après un bout de thérapie. Ce qui convient c'est une thérapie "classique", genre psychanalyse, mais 2 et pas 3-4 séances / semaine, en face-à face = pas sur le divan. La TCC, Théapie COgnitivo-comportementale (cf. Google) qui a supplanté tout ce qui ressemble à Freud dans plein de pays, pas encore en France, bien que le fondateur de la TCC en Europe soit un Lyonnais. Ca n'agit pas en profondeur, ce n'est pas le but, mais la manière de se comporter (violence pas ex) tient autant de l'habitude que d'une raison profonde. S'il y a un truc vraiment handicapant chez un Borderline qui a une relation relativement stable avec le psy, on peut d'abord améliorer ce truc (une vintaine de séances) avec d'essayer d'arranger les choses plus en profondeur, ce qui prendre vite 200 séances.
- Les médicaments : ça peut aider un peu, notablement ou pas du tout. Tout dépend.

VIE DE COUPLE : (juste quelques infos)
- Borderline grave : en principe il n'y a jamais de relations à vie, de conditions permettent de fonder une famille.
- Borderline "léger" : comme d'hab, il faut peser le pour et le contre. Les borderlines sont volontiers chalareux, ont des yeux tellement craquants,peuvent être généreux. Soit parce que la souffrance qu'ils ont vécue des l'enfance les a rendu plus sensibles, soit par crainte d'être abandonné. Perso j'ai tendance à les adorer, mais c'est vrai que je ne vis pas avec !!! Donc un choix entre amour et autres avantages et inconvénients. Inconvénients certes pas facile à supporter.
- En fonction de ton âge, du désir proche ou lointain de fonder une famille, ne décide pas maintenant. Qu'il commence à se soigner (beaucoup détestent les psys). Les borderlines mûrissent aussi. Et tu réfléchis de nouveau dans p.ex. 1-2 ans suivant s'il y a amélioration...
- S'il y a menace de suicide ou autre, essaye de rester zen "je ne suis pas médecin, je peux pas t'aider" Un peu d'humanité ne fait pas de mal "tu veux que j'appelle ton médecin pour toi? "Mais ne rien lâcher sous ces menaces. Car si les menaces recollent le vase brisé, les menaces deviendront plus féquentes ou plus graves (en général c'est inconscient). En 2 mots : tu n'es ni sa mère ni son infirmière. Il a "bobo" même grave, tu appelles l'ambulance ou tout ce que tu veux, comme si c'était pour une soeur ou une bonne copine.
- Violence : cela se copie des adultes présents pendant l'enfance. Si l'on a surtout vu des adultes régler les conflits et désaccord par violence verbale et physique, l'enfant copie.
L'impusivité, difficulté à se contrôler fait partie de la personnalité. Au lieu de se manifester par de la violence, la colère peu être soulagée en brisant un objet, etc...
- beaucoup de borderlines abusent de drogues ou alcool. Cocaïne c'est le plus dangereux (question violence). Ensuite l'alcool. Cannabis : En principe ça calme, pas de souci, ce n'est prouvé toxique que pour le cerveau : 1 joint /pétard abime les poumons comme 7 cigarettes. Sinon, chez ton ami, pas de problèmes psy, si ton diagnostic est juste. Dangereux pour ceux qui débutent ou vont débuter une schizophrénie ou l'ont déja. En Suisse il y a depuis env. 10 ans le projet de légaliser l'herbe. Les meilleurs experts n'y voyaient en majoritée pas d'inconvénients (plus c'est interdit, plus c'est attractifs). Le parlement est toujours presque moitié, mais cela ne se fera pas pour des raisons d'accord internationaux, notamment avec l'UE. Héroine c'est plus vraiment à la mode, dangereux car mélangé a de la farine ou de la mort au rats, etc, alors un jeur il   (+ info)

Un ami a un trouble de la de la personnalité (schizoïde), comment peut-il se soigner ?


Bonjour,

Pour ne pas confondre. La schizoprhénie est une maladie mentale sérieuse. La personnalité schizoide, c'est trouble de la personnalité.
Les troubles de la personnalité (caractère) se modifient bien difficilement, ont tendance à peu évoluer au cours d'une vie.

En 2 mots, les schizoïdes vivent comme des ermites. Le schizoïde se sent mal en société. Comme le timide (phobique social). La différence majeure c'est que le timide souffre de ne pas avoir plus de contacts sociaux, alors que le schizoïde se sent bien dans sa vie d'ermite, n'a pas ce besoin d'avoir une vie sociale.

Changer une personnalité c'est fort difficile.
1) Les gens qui un trouble de la personnalité s'y sont habitués. Changer de personnalité va entraîner des changements dans la vie, ce sera un effort. Comme le schizoïde ne souffre pas, il est exceptionnel qu'ils se rendent sans contrainte chez un psy. En tout cas dans les situations schizoïdes bien marquées. Des gens de ce type j'en ai pu surtout dans le cadre d'un suivi de tous les patients d'un foyer pour gens ayant de sérieux problèmes psy.

2) Si la personnalité schizoïde n'est pas trop marquée, la personne peut souhaiter changer. Dans ce cas le plus simple et utile c'est une thérapie comportementale (1 des 2 éléments de la TCC, cf Google). C'est comme tout un apprentissage. Si le schizoïde se sent mal en présente de gens inconnus, le thérapeute va essayer avec le patient de trouver une situation (rencontre, bistrot) avec p.ex 4 gens bien connus et un inconnu. Apprendre à s'exprimer devant d'autres, donner un avis : là aussi un premier exercice peut être de faire une remarque, positive ou négative à une personne bien proche (Le schizoïde en général ne s'exprime pas en face à face, il doit l'apprendre, que cela soient des critiques ou compliments.

3) La schizoprénie et la personnalité schizoïde : c'est 2 choses bien différentes, mais il y a quand même certaines similitudes. Suivant la situation, un médicament neuroleptique peut être bien utile.

Je ne peux pas être plus précis, tout dépend du patient, tout dépend des souhaits du patient (rien faire, faire une psychothérapie, prendre des médocs). Ce qui n'est pas souhaité en général ne marche pas ou mal.
Le schizoïde a peur des autres (sauf p.ex des gens très proches, famill), car il n'a pas la capacité de se défendre (de façon logique) si on le critique. Un psychothérapeute doit donc avant prendre le temps être perçu comme "quelqu'un me veut du bien", "ne me démolit pas quand je n'ai pas réussi...". Ca prend un temps variable pour établir une relation de confiance. Ce n'est qu'ensuite que l'on peut discuter de psychothérapie ou éventuellement d'un traitement médicamenteux.

CONCLUSION :
Soigner un schizoïde ce n'est jamais simple. Il y a des psys (ou médecins) qui, de par une sorte de défi, apprécient particulièrement de s'occuper de situations pas simples. Si je soigne un truc tout banal pour moi, je n'en retire pas trop de satisfaction,j'ai juste fait mon boulot. Si je m'occupes d'une personne qui a un problème bien compliqué, et que j'arrive à aider (partiellement), je serai fier d'avoir réussi un truc difficile.
- Pour qu'un schizoïde puisse trouver une aide psy, c'est volontiers nécessaire que le psy aime les défis ou simplement ne se préocuppe pas de la complexité et aura des patients avec un problème bien simple et d'autres avec un problème qui semble insoluble.
- Il est illusoire de penser qu'un schizoïde avéré redevienne un jour un personne normalement sociable et bavarde. Toute amélioration vaut le coup. Pour le patient ce sera perçu dans le style "j'étais aveugle, l'opération m'a permis d'avoir de nouveau une vue de 30% d'un oeil" = c'est perçu comme un progrès formidable. Autre exemple. Une femme qui devrait peser 60 kg et qui en pèse 100 depuis des années. S'il elle arrive à baisser son poids à 80 kg elle sera supererheuse. Une personne bien obèse n'a plus l'ambition de devenir un Top-Model.
Le Schizoïde qui pendant bien longtemps n'a pas eu d'amis, ou 1-2 amis, s'il arrive à en avoir 4-5, c'est la révolution pour lui, même si le citoyen moyen en a p.ex. 20 et avec une relation plus proche.
- DONC : (à part dans les jeunes années) ce qui compte le plus n'est pas de devenir normal, mais de progresser. Comme je l'ai déjà dit, le schizoide se sent bien dans sa vie d'ermite. Suivant sa situation (invalide ou travail) il devra avoir des contacts avec d'autres, qui seront très pénibles, il se sentira bien mal... Le ras-le-bol de transpirer et devenir tout rouge à chaque contact (demander une info à la poste, faire un rapport au chef...) sont des motivations pour évoluer, et pour que naisse un désir de consulter.
- Les gens du voisinage : immensément important. Si tu as un voisin schizoïde, tu as 2 possibilités :
1) Ce type est four, il vaut mieux l'éviter.
2) En sachant qu'il n'est pas dangereux (cela se sait le plus souvent dans un village ou une petite ville, ou dans un quartier / banlieue), le considérer comme un humain simplement différent. Les schizoïdes sont problalblement moins criminels ou dangereux que la moyenne de la population. En tant que voisin, on peut y aller progressivement, échanger d'abord 5-10 mots, et avec le temps arriver à avoir une réelle discusion.
- Ce n'est pas une perte de temps !!! Les gens psychiquement malades sont soit sensibles (à ce qui se passe dans le monde), ou ne pouvant travailler ont énormément de temps pour s'informer,lectures, TV. Il n'y a en principe pas de relations entre intelligente et maladies psy. Si tu noues un contact avec un voisin bizarre, il t'apprendra peut-être bien des choses sur la politique mondiale ou sur comment cultiver des carottes dans le jardin. Avec un trouble psychique, souvent un boulot devient impossible. Mais le malade à besoin comme tout le monde de reconnaissance. Bien beaucoup d'entre eux vont t'enseigner avec grand plaisir certaines choses, que tu n'as pas le temps d'apprendre par manque de temps (boulot, famille, loisirs). S'il ne travaille pas il arrosera ton jardin pendant tes vacances, tu t'occuperas de son chat....
Admettons que tu soies M. X, une personne de bonne réputation, pas pauvre, etc. En ayant un contact "normal" avec un "fou", l'ensemble du quartier ou du village va remettre en doute ses préjugés, du genre "fou = dangereux". Sil M. X a un bon contact avec ce type, c'est que ce type n'est peut-être pas aussi "fou" que je le pensais.

CONCLUSION :
- Parfois une psychothérapie ou des médicament peuvent améliorer la situation d'un schizoïde.
- Peut-être plus efficace : que des gens respectables du quartier, du village ayent un bon contact avec l'exclu. Il ne faut surtout pas se forcer !!! Ca ne donne un résultat que si c'est un plaisir de nouer un contact avec personne marginale (cf. plus haut aussi). Si c'est par pure pitié / compassion, la réaction du schizoïde est très varialbe. L'un va se dire " il y a quand même des gens aimables...". Un autre pourra penser "J'ai choisi de vivre ainsi, ceux qui ont de pitié pour moi, qu'ils aillent se foutre, je n'ai rien demandé à personne". Tout ceci est compliqué même pour un psy. Donc le mieux c'est d'y aller tout doucement dans l'établissement d'un lien avec un schizoïde.


Désolé d'avoir écrit autant. C'est un sujet bien compliqué. Je réponds toujours pour des infos en plus, ou le cas échéant si une partie de mon texte n'estpas bien compréhensible pour les non-médecins.
Bonne journée !  (+ info)

Trouble de la personnalité multiple ?


Est-ce qu'une personne atteinte de trouble de la personnalité multiple à conscience d'avoir plusieurs personnalités différentes ?
Est-ce qu'elle a le contrôle sur ce changement et peut elle choisir de devenir une autre personne comme elle le souhaite ?

J'espère avoir été assez claire !
@ PEGmPEG : c'est, il me semble, le nom donné pour les personnes qui comportent plusieurs personnalités ... (cf : Fenêtre secrète synopsis : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fen%C3%AAtre_secr%C3%A8te)
Ce trouble est souvent confondu à la schizophrénie.
Et justement je ne sais pas si cette personne à la contrôle sur cette pathologie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fenêtre_secrète
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Ludovic a vu juste; j'ajouterai qu'il est normal et humain d'avoir plusieurs parties de notre personnalité qui se manifestent à tour de rôle et en fonction des situations à gérer.

Depuis que nous vivons des expériences, notre cerveau à eu le temps de classer ces milliers d'expériences en familles, et selon les ressemblances que ces expériences ont entre elles. Pourquoi ? Pour gérer plus facilement les expériences futures qui y ressemblent et avoir de meilleurs résultats, sans avoir à réinventer la roue à chaque fois.

Chaque famille d'expérience se comporte ensuite comme une personnalité distincte qui prend le pouvoir pour gérer une ou des situations précises. C'est donc un phénomène normal, et il est rare que ça devienne un trouble gênant pour la personne. De plus il existe maintenant des techniques de thérapies très efficaces pour régler les problèmes qui pourraient être générés par des parties en conflit ou qui s'interrompent l'une l'autre. En tous cas je n'ai jamais rencontré ni entendu parler de problèmes tel que celui de Dr Jekyll et Mr Hyde.  (+ info)

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