FAQ - Inanition
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Quels sont les stades et les symptômes d'une mort par inanition?


L’inanition décrit un « état d'épuisement de l'organisme causé par le manque de nourriture » et précède la mort .
Le sujet privé de nourriture maigrit, ses muscles fondent, la peau devient sèche et trop grande donc plissée. Les cheveux perdent leur lustre, le pouls ralentit et la tension baisse. Des perturbations hormonales entraînent une aménorrhée chez la femme et une impuissance chez l'homme. Une femme enceinte peut faire une fausse-couche.
En l'absence de traitement, l'inanition aboutit à une diarrhée rebelle, un collapsus vasculaire, à une défaillance cardiaque et au décès. Plus souvent, le sujet affaibli fait une infection et meurt de pneumonie ou de tuberculose, par exemple.#  (+ info)

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Epidémiologie
ETIOLOGIE :

Cette dermatite infectieuse est causée par le virus ORF (virus de l'ecthyma) appartenant à la famille des Poxviridae et au genre Parapoxvirus.

Il s’agit d’un virus enveloppé à ADN double brin mesurant 160-190 nm de diamètre et 250-300 nm de long. Il possède un core biconcave et deux corps latéraux.

Il existe plusieurs souches de virus plus ou moins virulentes qui entraînent des réponses immunologiques variables. Ce virus se réplique aussi bien dans les couches supérieures de l’épiderme que dans les muqueuses buccales et oesophagiennes.

Le virus de l’ecthyma est un virus dermotrope très résistant dans le milieu extérieur, comme beaucoup de virus le froid le conserve. Une chaleur sèche peut l’altérer, mais le couple humidité-chaleur ne lui est pas défavorable.
TRANSMISSION :

Les croûtes et autres résidus de lésions (pus, liquide vésiculeux...) sont riches en virus et permettent ainsi la propagation de la maladie. On peut aussi retrouver des particules virales dans la laine ou la peau de certains individus.

La transmission au sein d’un troupeau se fait par contact direct d’animal à animal lors de confrontation ou lors de tétées. L’excrétion dans l’espèce caprine semble moins longue qu’au sein de l’espèce ovine.

Elle peut aussi être indirecte via le matériel de l’éleveur, le bâtiment (notamment les cornadis), les prairies souillées ou encore par de la litière contaminée. La machine à traire peut aussi être un bon moyen de transmission.

La porte d’entrée du virus est cutanée ou cutanéo-muqueuse par le biais de lésions. Apparemment, les premières lésions se trouvent sur la peau non protégée par de la laine (lèvres, mamelles, pieds...).

L’introduction de la maladie dans un troupeau se fait souvent lors de l’arrivée d’un nouvel animal infecté inapparent, elle peut aussi apparaître après l’utilisation d’une pâture contaminée, riche en végétaux vulnérants.
REPARTITION GEOGRAPHIQUE ET ESPECES AFFECTEES :

Le virus est ubiquiste et touche principalement les petits ruminants ainsi que certains ongulés sauvages. Des atteintes similaires ont aussi été trouvées chez des cerfs, certaines antilopes, les équidés, l’élan, le caribou, le chameau, les bovidés, le porc, les canidés, les primates y compris l’homme. Il s’agit d’une zoonose transmise par contact direct avec les animaux infectés.

Il semblerait que les caprins soient plus sensibles à la maladie que les ovins.

Selon HOBY et RYSER (2004), la morbidité peut atteindre jusqu’à 100% du troupeau, néanmoins la létalité reste très faible
INCUBATION :

La période d’incubation est comprise en général entre trois jours et une semaine.


Symptômes et Lésions

les sites principaux d’infection sont les zones cutanées à faible densité pileuse (bouche et tête, oreilles, mamelle et trayons, scrotum, pieds).

Les lésions occasionnées sont très douloureuses et peuvent engendrer une anorexie voire l’inanition.
LA FORME CUTANEE CLASSIQUE :

Il s’agit d’une forme bénigne très courante touchant trois localisations principales : les lèvres, la mamelle et les pieds. Ces localisations expliquent les signes cliniques observés ; en effet les chevreaux, souvent touchés aux lèvres, rechignent à se nourrir à cause de la douleur, les mères refusent d’être tétées ne supportant aucun contact au niveau des lésions des trayons, de plus ces lésions les prédisposent aux mammites, enfin les lésions podales peuvent occasionner des boiteries.

On voit apparaître différentes formes lésionnelles successives :
Des macules rouges oedémateuses apparaissent puis laissent place rapidement à des papules

Les papules se transforment rapidement en vésicules éphémères

Les stades précédents font souvent l’objet d’une surinfection bactérienne laissant alors place à des pustules

Des ulcères apparaissent ensuite après l’éclatement de ces pustules

Sur ces ulcères on peut ensuite voire se former des croûtes qui s’éliminent au bout de deux à quatre semaines.

Ces lésions ne donnent pas lieu à des cicatrices.
LA FORME BUCCALE :

Il s’agit d’une forme très pénalisante notamment chez les agneaux car elle les empêche de téter, aboutissant à leur mort par inanition.

Les lésions touchent la bouche mais aussi, dans des proportions variables, les lèvres, l’œsophage, le pharynx, la caillette, les piliers du rumen et parfois les intestins.

On peut noter sur ces différentes parties des ulcères voire un épaississement des séreuses et parfois pour les organes digestifs abdominaux des adhérences.

Cette forme a des répercussions générales par la dysorexie qu’elle entraîne : retard de croissance, amaigrissement, pelage miteux... (RONCERO, 1989)
LES AUTRES FORMES :

Ce sont des cas particuliers que l’on rencontre de manière occasionnelle :
La forme papillomateuse : les lésions en forme de chou-fleur sont remarquables sur les oreilles, la face, le chanfrein. Elles guérissent après environ deux mois sans laisser de
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trop long à lire j'ai décroché avant la fin

dommage car c'est peut être très intéressant mais termes trop techniques.



un résumé en 2 lignes serait plus approprié.  (+ info)


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